lundi 30 juin 2008
Finalement, nous voilà à Santiago!-We have arrived in Santiago!
Enfin...
Après 72 jours, depuis le 19 avril 2008 nous sommes finalement arrivées à Santiago de Compostelle! Les émotions débordent et les larmes ont coulées. Nous sommes très heureuses d'être ici et d'avoir accompli ce rêve que nous avions toutes les deux. Merci à tous et toutes qui nous ont suivi et appuyé!
After 72 days, since April 19, 2008 we finally arrived in Santiago de Compostelle! I will admit that tears flowed and our emotions poured out. We are very happy to have accomplished this dream we had. Thank you to all who followed us and supported us!
Arlette & Michèle
samedi 28 juin 2008
Les hommes sur le Chemin
Non, mais vous ne pensiez quand même pas que j'allais oublier ce sujet de reportage. Vous me connaissez...
Hé bien, il y a tout d'abord eu ceux des dortoirs dans les albergues; pas tous beaux et délicats comme Edmond (je sais encore Edmond mais Marie-Jo le sait), mais on s'y fait et on ne fait que regarder de toute façon.
Il y en a quand même un petit nombre qui sont en forme, sveltes, bronzés, beaux sourires et qui ont les fesses et les mollets fermes (en tout cas, c'est ce qu'on croit). Et il y a les cyclistes; d'eux on ne voit que l'arrière train quand ils nous dépassent mais quand même, ça vaut le coup d'oeil.
Et puis il y a les charmants, pour ne pas dire adorables, et qui ont beaucoup de "classe" comme Edmond (ben...), Jean-Claude, Jacki, Albert (il doit avoir du sang royal), Luc, Guy, Hans (qui nous a fait tellement rire), Claude, Paul et l'allemand qu'on rencontrait en fin de journée, et donc le fils a étudié a MacMaster; je l'appelais "notre allemand" quand j'en parlais à Michèle car on ne connaissait pas son nom et un jour je me suis trompé un jour en lui disant "ça fait quelques jours qu'on a pas vu mon amant"- sans commentaires, mais on a bien ri .
Conclusion: je n'ai pas tourné de l'oeil en 10 semaines et faut quand même dire que, en général, les hommes chez-nous sont aussi, pardon, pardon, plus beaux et adorables que ceux d'ici. Mais je n'ai pas fait toute l'Espagne et il me faudra donc revenir. ;-)
Plus sérieusement: demain c'est le grand jour et ce sera le 72e jour depuis notre premier pas au Puy en Velay le 19 avril dernier. Que j'ai hate de voir cette cathédrale et de tenir en main ma Compostella. Et je ne manquerai certainement pas la messe lundi: je penserai à vous tous et toutes.
Puis je compte bien regarder cette ville sous toutes ses coutures.
A la prochaine
Arlette
Hé bien, il y a tout d'abord eu ceux des dortoirs dans les albergues; pas tous beaux et délicats comme Edmond (je sais encore Edmond mais Marie-Jo le sait), mais on s'y fait et on ne fait que regarder de toute façon.
Edmond |
Il y en a quand même un petit nombre qui sont en forme, sveltes, bronzés, beaux sourires et qui ont les fesses et les mollets fermes (en tout cas, c'est ce qu'on croit). Et il y a les cyclistes; d'eux on ne voit que l'arrière train quand ils nous dépassent mais quand même, ça vaut le coup d'oeil.
Et puis il y a les charmants, pour ne pas dire adorables, et qui ont beaucoup de "classe" comme Edmond (ben...), Jean-Claude, Jacki, Albert (il doit avoir du sang royal), Luc, Guy, Hans (qui nous a fait tellement rire), Claude, Paul et l'allemand qu'on rencontrait en fin de journée, et donc le fils a étudié a MacMaster; je l'appelais "notre allemand" quand j'en parlais à Michèle car on ne connaissait pas son nom et un jour je me suis trompé un jour en lui disant "ça fait quelques jours qu'on a pas vu mon amant"- sans commentaires, mais on a bien ri .
Jacky, Jean-Paul et Jean-Claude |
Klaus? |
Hans |
Francis |
Conclusion: je n'ai pas tourné de l'oeil en 10 semaines et faut quand même dire que, en général, les hommes chez-nous sont aussi, pardon, pardon, plus beaux et adorables que ceux d'ici. Mais je n'ai pas fait toute l'Espagne et il me faudra donc revenir. ;-)
Plus sérieusement: demain c'est le grand jour et ce sera le 72e jour depuis notre premier pas au Puy en Velay le 19 avril dernier. Que j'ai hate de voir cette cathédrale et de tenir en main ma Compostella. Et je ne manquerai certainement pas la messe lundi: je penserai à vous tous et toutes.
Puis je compte bien regarder cette ville sous toutes ses coutures.
A la prochaine
Arlette
jeudi 26 juin 2008
Pis, après Compostelle, Arlette?
Comme le décompte est commencé, Michèle et moi parlons beaucoup de "l'après Compostelle", surtout avec une bonne bouteille de Rijoa (surtout s'il est bon....).
Nous le vivons très différemment. Michèle semble appréhender un certain "manque" quand nous aurons fini de marcher.
Moi, vous me connaissez et ne serez donc pas surpris si je vous dis " Bon, on l'aura fait; maintenant on passe à autres choses, hein..." Car, en fait, on ne sert pas à grand chose depuis 10 semaines, vous êtes d'accord avec moi (ah oui, sauf ne pas trop déranger les gens qui nous entourent)?
10 semaines de réflexion, de marche, de voyage au quotidien, ca me suffit. Il me faut de l'action!!!
Je suis partie avec une série de questions et objectifs (hé oui, Lise, une vrai liste naturellement) et j'ai la plupart de mes réponses et atteint tous mes objectifs et même plus. Donc, ma chère Arlette, après Compostelle, tu poursuis ta belle vie heureuse et ce sera encore plus excitant puisqu'enrichie de toutes ces expériences.
Mais pas totalement inutiles ces semaines quand même; faut tout de même dire qu'on a un peu contribué aux économies francaise et espagnole en 10 semaines (hihi, j'en entends plusieurs crier au scandale- comment peut on faire un pélerinage et parler économie... bien , faut me connaître pour ne pas être surpris de ce que je peux mélanger comme idées et principes...), on s'est créé de nombreux souvenirs merveilleux (et quelques uns plus difficiles), on a certainement soudé, à la vie, à la mort, une amitié vieille de 25 ans, on a rencontré des gens extraordinaires qui m'auront marquée pour le reste de mes jours, et d'autre plus ordinaires (mais ils doivent penser la même chose de nous de toute facon..), on a vu des paysages à couper le souffle qu'on aurait pas pu voir en auto (quoique qu'en auto on aurait pas eu les pieds dans le caca de vaches et de moutons- mes belles bottes en garderont de bien lourds souvenirs), on s'est dépassées physiquement et psychologiquement et .. on a ri, mais grands dieux qu'on a ri ( je dois faire une faute ici... Jacqueline, à l'aide stp?).
On a aussi bu (sans commentaires, svp) du martini ("dos martini tinto y blanco mixte por favor"), des panachés, des boissons régionales et du vin naturellement (certains qui tachaient plus que d'autres- vous connaissez l'expression?) sans parler de quelques surprises culinaires en Espagne. Quand tu commandes quelque chose appellé "San jacobo" et que tu crois avoir des pétoncles pour ton souper, tu es plutôt surprise de recevoir une tranche de jambon avec fromage le tout en panure frite. Mais bon, c'est toujours mieux que rien quand tu as faim...
Je repars pour un petite sieste avant le souper. Notez que si Michèle écrit souvent sur le blogue, moi je fais plutôt la sieste en arrivant, condition à la poursuite du voyage le lendemain...
Nous serons donc à Santiago dimanche en fin après- midi et comptons profiter de nos deux jours pour bien visiter la Cathédrale et la ville.
Je vous prépare un reportage "statistiques" d'ici la fin du périple ou juste après le retour au pays.
En terminant, je ne sais pas si je vous l'ai dit dans un reportage précédent, mais nous avons perdu une personne qui m'était très chère, depuis mon départ. En effet, Yvan Lepage que j'aimais beaucoup, nous a quitté trop rapidement. Michèle et moi avons donc décidé de lui dédier notre Compostella. Nous mettrons une photo sur le blogue au retour.
Je vous embrasse et à bientôt
xox de Palas de Rei
Arlette
Nous le vivons très différemment. Michèle semble appréhender un certain "manque" quand nous aurons fini de marcher.
Moi, vous me connaissez et ne serez donc pas surpris si je vous dis " Bon, on l'aura fait; maintenant on passe à autres choses, hein..." Car, en fait, on ne sert pas à grand chose depuis 10 semaines, vous êtes d'accord avec moi (ah oui, sauf ne pas trop déranger les gens qui nous entourent)?
10 semaines de réflexion, de marche, de voyage au quotidien, ca me suffit. Il me faut de l'action!!!
Je suis partie avec une série de questions et objectifs (hé oui, Lise, une vrai liste naturellement) et j'ai la plupart de mes réponses et atteint tous mes objectifs et même plus. Donc, ma chère Arlette, après Compostelle, tu poursuis ta belle vie heureuse et ce sera encore plus excitant puisqu'enrichie de toutes ces expériences.
Mais pas totalement inutiles ces semaines quand même; faut tout de même dire qu'on a un peu contribué aux économies francaise et espagnole en 10 semaines (hihi, j'en entends plusieurs crier au scandale- comment peut on faire un pélerinage et parler économie... bien , faut me connaître pour ne pas être surpris de ce que je peux mélanger comme idées et principes...), on s'est créé de nombreux souvenirs merveilleux (et quelques uns plus difficiles), on a certainement soudé, à la vie, à la mort, une amitié vieille de 25 ans, on a rencontré des gens extraordinaires qui m'auront marquée pour le reste de mes jours, et d'autre plus ordinaires (mais ils doivent penser la même chose de nous de toute facon..), on a vu des paysages à couper le souffle qu'on aurait pas pu voir en auto (quoique qu'en auto on aurait pas eu les pieds dans le caca de vaches et de moutons- mes belles bottes en garderont de bien lourds souvenirs), on s'est dépassées physiquement et psychologiquement et .. on a ri, mais grands dieux qu'on a ri ( je dois faire une faute ici... Jacqueline, à l'aide stp?).
On a aussi bu (sans commentaires, svp) du martini ("dos martini tinto y blanco mixte por favor"), des panachés, des boissons régionales et du vin naturellement (certains qui tachaient plus que d'autres- vous connaissez l'expression?) sans parler de quelques surprises culinaires en Espagne. Quand tu commandes quelque chose appellé "San jacobo" et que tu crois avoir des pétoncles pour ton souper, tu es plutôt surprise de recevoir une tranche de jambon avec fromage le tout en panure frite. Mais bon, c'est toujours mieux que rien quand tu as faim...
Je repars pour un petite sieste avant le souper. Notez que si Michèle écrit souvent sur le blogue, moi je fais plutôt la sieste en arrivant, condition à la poursuite du voyage le lendemain...
Nous serons donc à Santiago dimanche en fin après- midi et comptons profiter de nos deux jours pour bien visiter la Cathédrale et la ville.
Je vous prépare un reportage "statistiques" d'ici la fin du périple ou juste après le retour au pays.
En terminant, je ne sais pas si je vous l'ai dit dans un reportage précédent, mais nous avons perdu une personne qui m'était très chère, depuis mon départ. En effet, Yvan Lepage que j'aimais beaucoup, nous a quitté trop rapidement. Michèle et moi avons donc décidé de lui dédier notre Compostella. Nous mettrons une photo sur le blogue au retour.
Yvan Lepage |
Je vous embrasse et à bientôt
xox de Palas de Rei
Arlette
Anecdotes and Observations on the Camino
I know I am the one who usually describes where we are, but I am having trouble finding more words to describe our trek and the scenery. So today I will put in writing, some of what I have observed over the last 10 weeks.
1. The pilgrimage to Santiago has existed for centuries and traditionnaly in earlier times, pilgrims left from home and not on designated trails such as we have done. Some people still take that tradition to heart. We met Verrena who locked the door to her home in Zurich on March 17th and started walking; Christine who left from her home in Genève. We also met a couple from Bern who started walking from their home. Francis left from Dijon and Jean-Paul left from Nantes. Many left from the Paris region for their pilgrimage towards Santiago. We also met Denis, from Montréal who got off the plane in Lyon and started walking. Tradition is strong everywhere.
2. Now here is one for women who are contemplating the way to Santiago. As a North American woman I chose sturdy sporty underwear to bring, bras that don't bind and underpants that wouldn't ride up in the back, all of course that dry quickly. French women, almost without exception, walk in their lacey pink, baby blue, yellow and white push-up bras with eyelet lace and underpants to match! So when you hang up your undies on the common clothesline outside, you feel a bit "unfeminine". I even saw thongs!
3. Older men on the Camino almost always let their beards grow. Sometimes when you haven't seen someone for a couple of weeks, you hardly recognize them! Younger men still shave.
4. Though we have met many couples walking together, it is surprising how many persons walking together are not couples in their regular life. We have followed 6 people who have walked together the same distance as us, all friends for a long time, none of them with their spouses. We have met brothers-in-law walking together, sisters with the husband of one, people who have met on the trek and have become friends, often of different nationalities.
5. Those sleeping in gîtes and Alberges almost all wear ear-plugs to protect them from those who snore. Often they are the worst culprits and though we may not want to admit it, everyone over 50 years old snores sometimes! And if you are a little bit overweight, you can bet you snore!
6. Footwear: I have seen every possible type of footwear on this trek. Many wear hiking boots as Arlette and I have and there are all sorts of them from high boot that cover the ankle to lower ones. Many wear regular sneakers, high tech ones and regular old sneakers. I have seen a man from Ireland in street shoes, says he has had no problems with his feet, only his teeth! Many wear sandals, some with heavy soles some with thin soles that must cause pain when we are walking on a trail full of pebbles. We have even seen one woman with crocs, those plastic shoes full of holes that everyone seems to be wearing! One thing is sure, whatever you wear, you are lucky if you don't get even one tiny blister!
Michèle
1. The pilgrimage to Santiago has existed for centuries and traditionnaly in earlier times, pilgrims left from home and not on designated trails such as we have done. Some people still take that tradition to heart. We met Verrena who locked the door to her home in Zurich on March 17th and started walking; Christine who left from her home in Genève. We also met a couple from Bern who started walking from their home. Francis left from Dijon and Jean-Paul left from Nantes. Many left from the Paris region for their pilgrimage towards Santiago. We also met Denis, from Montréal who got off the plane in Lyon and started walking. Tradition is strong everywhere.
2. Now here is one for women who are contemplating the way to Santiago. As a North American woman I chose sturdy sporty underwear to bring, bras that don't bind and underpants that wouldn't ride up in the back, all of course that dry quickly. French women, almost without exception, walk in their lacey pink, baby blue, yellow and white push-up bras with eyelet lace and underpants to match! So when you hang up your undies on the common clothesline outside, you feel a bit "unfeminine". I even saw thongs!
3. Older men on the Camino almost always let their beards grow. Sometimes when you haven't seen someone for a couple of weeks, you hardly recognize them! Younger men still shave.
4. Though we have met many couples walking together, it is surprising how many persons walking together are not couples in their regular life. We have followed 6 people who have walked together the same distance as us, all friends for a long time, none of them with their spouses. We have met brothers-in-law walking together, sisters with the husband of one, people who have met on the trek and have become friends, often of different nationalities.
5. Those sleeping in gîtes and Alberges almost all wear ear-plugs to protect them from those who snore. Often they are the worst culprits and though we may not want to admit it, everyone over 50 years old snores sometimes! And if you are a little bit overweight, you can bet you snore!
6. Footwear: I have seen every possible type of footwear on this trek. Many wear hiking boots as Arlette and I have and there are all sorts of them from high boot that cover the ankle to lower ones. Many wear regular sneakers, high tech ones and regular old sneakers. I have seen a man from Ireland in street shoes, says he has had no problems with his feet, only his teeth! Many wear sandals, some with heavy soles some with thin soles that must cause pain when we are walking on a trail full of pebbles. We have even seen one woman with crocs, those plastic shoes full of holes that everyone seems to be wearing! One thing is sure, whatever you wear, you are lucky if you don't get even one tiny blister!
Michèle
mardi 24 juin 2008
Galicia - the last region of our trek!
We have walked the last three days in the region called Galicia. It is an extremely pretty area, many small villages of stone houses and farms. We walked our last major climb on Sunday up to the village of O Cebreirro. It was a wonderful climb, in many ways harder than other major climbs we did (the Pyrennées and the climb to "la Croix de fer") and it had its own beauty. The beginning of the climb was in a forest and the path was of slate and pebbles. The second part was much more open, steeper and allowed us to see breath-taking vistas. It was quite extraordinary.
La Croix de Fer |
The village of O Cebreirro is obviously a tourist attraction and it has been quite tastefully renovated. Pilgrims were not the only visitors. It was surprising how cool it was with a wonderful wind. Arlette and I had heard that there was a webcam in the village and when we found it, we did quite a dance in front of it. Both my parents and some of her family saw us in miniscule on the web! We had of course, made arrangements before to allow them to watch on the web. If you would like to see the image they saw, go to http://pelerine.blogspot.com/ .
The trek down the mountain was much easier than previous ones. We began the day in the sun and we could see the clouds and fog below us. As we walked we eventually reached the fog and finished in the clouds; a wierd feeling!
Our pilgrimage is almost at its end, 5 more days before we reach Santiago on Sunday June 29th. In many ways I will be sad to see the end but I can't wait to get back home with my husband, family and friends!
Michèle
dimanche 22 juin 2008
Pour un jeune homme bien spécial
Aujourd'hui, on a fait la montée la plus difficile en sol Espagnol: 700 mêtre sur 8 km. Le hasard faisant bien les choses, c'est aussi en ce dimanche que je marchais pour Sébastien B.
Sébastien, jeune ado et fils d'un ami et collègue, a eu une transplantation cardiaque lorsqu'il était bébé. Je vous laisse imaginer le courage de ce jeune homme depuis de nombreuses années et celui de sa famille.
Notre montée n'est rien à coté de ses batailles. Par contre, le panorama extraordinaire qui s'est offert à nous vers la fin de la montée et en arrivant à O Cébreirro est à l'image, j'en suis certaine, de l'avenir qui sera le sien. Je lui ai fait un petit vidéo de ce paysage de montagnes grandiose fleuri sur tous ses versants.
À bientôt Michel,
Arlette
Sébastien, jeune ado et fils d'un ami et collègue, a eu une transplantation cardiaque lorsqu'il était bébé. Je vous laisse imaginer le courage de ce jeune homme depuis de nombreuses années et celui de sa famille.
Notre montée n'est rien à coté de ses batailles. Par contre, le panorama extraordinaire qui s'est offert à nous vers la fin de la montée et en arrivant à O Cébreirro est à l'image, j'en suis certaine, de l'avenir qui sera le sien. Je lui ai fait un petit vidéo de ce paysage de montagnes grandiose fleuri sur tous ses versants.
À bientôt Michel,
Arlette
La signalisation sur le chemin
Que se soit les coquilles St. Jacques de toutes sortes, le signe blanc/rouge en France ou le jaune en Espagne, qu'il soit sur une borne en béton, sur un arbre, sur le trottoir, sur un mur ou sur une affiche on se perd peu sur les 1,600 km du chemin à moins d'être très distraites ou bavardes ou ne pas les chercher. Comme a dit Edmond, si on ne voit rien sur un kilomètre mieux vaut retourner sur ses pas que continuer car on est sans doute sur le mauvais chemin. Autres signes vus, plus personnel, que les pèlerins prennent le temps de faire et qui sont plus symboliques: flêches en pierre, petites pierres déposées sur une roche, une borne ou au pied d'une croix, pierres qui forment un coeur ou un message (Tibet Libre), mots d'encouragement personnels comme ceux d'Edmond qui nous précédait avec Marie-Jo, petits messages d'amours (de qui? pour qui?) ou encore "Love is all there is", tout est là.
Ce qui ne devrait cependant pas vous guider puisqu'ils ne sont pas officiels:
1. les bouts de papiers, kleenex laissés derrières les arbres ou arbustes;
2. quelques détritus, pas toujours bio-dégradables qui aurait dû se retrouver dans une poubelle;
3. "les dépôts" des vaches ou des moutons;
4. les boubous noirs que les bas de Michèle laissent sur ses doigts de pieds ou dans le lavabo.
Ce qui ne devrait cependant pas vous guider puisqu'ils ne sont pas officiels:
1. les bouts de papiers, kleenex laissés derrières les arbres ou arbustes;
2. quelques détritus, pas toujours bio-dégradables qui aurait dû se retrouver dans une poubelle;
3. "les dépôts" des vaches ou des moutons;
4. les boubous noirs que les bas de Michèle laissent sur ses doigts de pieds ou dans le lavabo.
vendredi 20 juin 2008
Sunny, hot Spain!
Well with all the complaining we did about the rain and cold, we can hardly complain about the sun and heat! Today was our first very hot day. It has been sunny for several days but today the heat set in, 37 celsius so we were told.
Since the city of Astorga, the scenery has been much more varied and interesting. The villages are more pictoresque and there are vegetable gardens and flower gardens everywhere. It gives us better picture of spanish life it seems to me.
Yesterday we walked up a mountain to the "Croix de fer". It is a iron cross that was erected many years ago on top of the mountain (1,400 metres). Pilgrims leave mementos around the pole that holds the cross and on the pole itself, many pebbles with names and dates, pictures, clothing, country flags. Everyone clamours to have their picture taken next to the pole. I found it quite comical! The climb to the cross ( 6 km) was very pretty, not particularly difficult. There were mountain flowers everywhere in yellow, purple and white, tons of them and the scenery around as we climbed was superbe! The climb down also gave us wonderful vistas. It was however a very difficult climb, almost 15 km in a steep path full of crevices and large rocks, hard on the feet and ankles!
Since the city of Astorga, the scenery has been much more varied and interesting. The villages are more pictoresque and there are vegetable gardens and flower gardens everywhere. It gives us better picture of spanish life it seems to me.
Yesterday we walked up a mountain to the "Croix de fer". It is a iron cross that was erected many years ago on top of the mountain (1,400 metres). Pilgrims leave mementos around the pole that holds the cross and on the pole itself, many pebbles with names and dates, pictures, clothing, country flags. Everyone clamours to have their picture taken next to the pole. I found it quite comical! The climb to the cross ( 6 km) was very pretty, not particularly difficult. There were mountain flowers everywhere in yellow, purple and white, tons of them and the scenery around as we climbed was superbe! The climb down also gave us wonderful vistas. It was however a very difficult climb, almost 15 km in a steep path full of crevices and large rocks, hard on the feet and ankles!
The end of our pilgrimage is coming fast. Arlette tells me we only have nine days left before we arrive in Santiago. I don't keep track as much as she does. We are living this trek very differently and that is fine.
Michèle
mercredi 18 juin 2008
Du quotidien bien spécial pour vous faire rire
Trois sujets pour mon reportage d'aujourd'hui: le petit lavage, le mystère du Chemin et la rétention!
Je commence par la rétention.
Je ne parle pas ici de ce à quoi vise toutes les universités, i.e. garder les étudiants qu'elle admet en mettant tout ce qu'il faut en place pour les aider mais bien celle de la vessie. Hé oui, les problèmes d'une journée peuvent inclure cette rétention là!
Michèle pourrait facilement passer pour un chameau dans un grand désert tandis que moi, j'ai l'impression d'être un petit chien qui fait partout en marquant son territoire constamment.
En France, on trouvait des espaces "discrets" mais en Espagne, dans cet environnement ouvert, vide et plat, faut le trouver le petit coin. Donc, quand vous voyez une pèlerine regarder derrière elle régulièrement, vous savez qu'elle s'assure d'avoir sinon un "petit" coin, au moins du temps avant que le prochain pélerin arrive. Et si vous voyez un sac à dos dans le milieu du chemin (et peut-être même autre chose), vous rallentissez le pas!
Parlons maintenant du "petit lavage à la main" (pas celui auquel plusieurs d'entre vous pensez suite à d'une des fameuses histoire de Gilbert) mais celui qui fait partie du rituel journalier. On arrive, on mange si ce n'est déjà fait, on prend une douche et on lave le linge qu'on a porté ce jour-là. Le même que vous avez porté hier naturellement!
Le luxe? mettre vos vêtements propres dit "de soirée", le même pantalon et la même blouse que vous avez sur le dos, chaque soir depuis 64 jours, car vous les aviez dans l'avion en venant en Europe le 17 avril et vous allez les porter en retournant le 3 juillet prochain!!!
Michèle a dit qu'elle ne porterait certainement plus sa blouse au retour. Je lui ai dit qu'une blouse c'est bon tant que les étiquettes sont bons. Hé bien elle n'a pas pris de chance, elle les a enlevés!
Ah j'oubliais, le lendemain matin vous remettez les vêtements que vous avez lavés (avez-vous le choix?).
J'avoue qu'une ou deux fois on les a reportés sans les laver car avec la pluie et l'humidité qu'il y avait, même un chat mouillé n'aurait pas séché. Faut quand même dire que certains pèlerins les font sécher sur leur sac à dos en marchant: ils ressemblent à des marchands de bobettes et TShirts ambulants.
Je termine avec une question existentielle! le mystère du Chemin!
Comment le peu de choses que nous avons à intégrer dans si peu d'espace (i.e. un sac pour les "vêtements de soirée", un sac pour les vêtements de nuit (faut le dire vite), un sac pour la toilette (limité), un sac de médicaments (la quantité diminue chaque jour) , un sac de couchage que nous utilisons peu ces jours-ci et une paire de sandalles à mettre dans UN seul petit sac à dos) peuvent nous prendre une heure le matin! On a même pas de maquillage! et le reste, on l'a sur le dos... Faut quand même compter quelques minutes pour les bandages et la prévention pour la rétention (bien oui, j'ai encore de la suite dans les idées), mais quand même.
On a du prendre le rythme "manaña" et la méthode "fouilli" du pays!!!
A la prochaine car il reste quand même 2 semaines pur de prochains reportages.
Je m'ennuie de vous tous et toutes
Arlette
Je commence par la rétention.
Je ne parle pas ici de ce à quoi vise toutes les universités, i.e. garder les étudiants qu'elle admet en mettant tout ce qu'il faut en place pour les aider mais bien celle de la vessie. Hé oui, les problèmes d'une journée peuvent inclure cette rétention là!
Michèle pourrait facilement passer pour un chameau dans un grand désert tandis que moi, j'ai l'impression d'être un petit chien qui fait partout en marquant son territoire constamment.
En France, on trouvait des espaces "discrets" mais en Espagne, dans cet environnement ouvert, vide et plat, faut le trouver le petit coin. Donc, quand vous voyez une pèlerine regarder derrière elle régulièrement, vous savez qu'elle s'assure d'avoir sinon un "petit" coin, au moins du temps avant que le prochain pélerin arrive. Et si vous voyez un sac à dos dans le milieu du chemin (et peut-être même autre chose), vous rallentissez le pas!
Parlons maintenant du "petit lavage à la main" (pas celui auquel plusieurs d'entre vous pensez suite à d'une des fameuses histoire de Gilbert) mais celui qui fait partie du rituel journalier. On arrive, on mange si ce n'est déjà fait, on prend une douche et on lave le linge qu'on a porté ce jour-là. Le même que vous avez porté hier naturellement!
Le luxe? mettre vos vêtements propres dit "de soirée", le même pantalon et la même blouse que vous avez sur le dos, chaque soir depuis 64 jours, car vous les aviez dans l'avion en venant en Europe le 17 avril et vous allez les porter en retournant le 3 juillet prochain!!!
Michèle a dit qu'elle ne porterait certainement plus sa blouse au retour. Je lui ai dit qu'une blouse c'est bon tant que les étiquettes sont bons. Hé bien elle n'a pas pris de chance, elle les a enlevés!
Ah j'oubliais, le lendemain matin vous remettez les vêtements que vous avez lavés (avez-vous le choix?).
J'avoue qu'une ou deux fois on les a reportés sans les laver car avec la pluie et l'humidité qu'il y avait, même un chat mouillé n'aurait pas séché. Faut quand même dire que certains pèlerins les font sécher sur leur sac à dos en marchant: ils ressemblent à des marchands de bobettes et TShirts ambulants.
Je termine avec une question existentielle! le mystère du Chemin!
Comment le peu de choses que nous avons à intégrer dans si peu d'espace (i.e. un sac pour les "vêtements de soirée", un sac pour les vêtements de nuit (faut le dire vite), un sac pour la toilette (limité), un sac de médicaments (la quantité diminue chaque jour) , un sac de couchage que nous utilisons peu ces jours-ci et une paire de sandalles à mettre dans UN seul petit sac à dos) peuvent nous prendre une heure le matin! On a même pas de maquillage! et le reste, on l'a sur le dos... Faut quand même compter quelques minutes pour les bandages et la prévention pour la rétention (bien oui, j'ai encore de la suite dans les idées), mais quand même.
On a du prendre le rythme "manaña" et la méthode "fouilli" du pays!!!
A la prochaine car il reste quand même 2 semaines pur de prochains reportages.
Je m'ennuie de vous tous et toutes
Arlette
mardi 17 juin 2008
Spanish countryside
O.K. I will admit it. We have found the spanish countryside a bit boring and tiresome. The last few days especially, have been fields of hay, barley, corn and wheat. I have tried to see what is beautiful or interesting in this countryside buy I have to admit that the last two days have been difficult. The terrain is certainly not hard. It is a dirt path fairly wide, no hills, no mud, no streams to jump. The last two days coming out of León have basically been next to a busy highway, straight with little interest. You can tell by this picture that I am desperately looking for something to photograph!
However, tomorrow we start to climb and I am very much looking forward to going over this chain of mountains that will bring us to the Galicia region of Spain.
Michèle
However, tomorrow we start to climb and I am very much looking forward to going over this chain of mountains that will bring us to the Galicia region of Spain.
Michèle
León - City for people
We arrived in León on Sunday June 14th partly by walking and partly by train. Since our plane tickets back are now fixed, we will be back in Canada July 3rd, we have to ensure that we will have made it to our destination by July 1.
León like many Spanish cities is a city for pedestrians and Sunday was the day to be there! We first visited the Cathedral that was like many Spanish churches quite beautiful. As much as the cathedral in Burgos was full of gold and silver, the León cathedral is all stained glass. it is unfortunate that we could not take interior pictures. It is quite beautiful, windows with stain glass in brilliant primary colours all around!
We also had a drink on the "calle Ancha" which is the main drag so to speak in the pedestrian area. On Sunday evening between 6:30 p.m. and 9:00 p.m. it is a parade of families walking all dressed in their Sunday best out to see people and to be seen of course! Families with babies, Older couples arm in arm, Families with older children all arm in arm! It is quite a sight to see.
Now about that drink we had on the "calle Ancha". There were several older women who had in front of them a golden drink with a slice of orange and a cherry in it, in a fluted glass. It looked interesting so I suggest to Arlette that she order that for us. Those of you who know Arlette, know that she likes an "apéritif" before supper of an alcoholic nature. The "drink" turned out to be apple juice! It is the last time she will take my suggestion I think.
Though I have found the Spanish countryside less than inspirational, I have to admit that I very much enjoy their cities. Today we are in Astroga and again, there is a large section that is pedestrian and as we sat and watched, even on a week day, families were out strolling and enjoying the warm weather that has finally arrived!
León like many Spanish cities is a city for pedestrians and Sunday was the day to be there! We first visited the Cathedral that was like many Spanish churches quite beautiful. As much as the cathedral in Burgos was full of gold and silver, the León cathedral is all stained glass. it is unfortunate that we could not take interior pictures. It is quite beautiful, windows with stain glass in brilliant primary colours all around!
We also had a drink on the "calle Ancha" which is the main drag so to speak in the pedestrian area. On Sunday evening between 6:30 p.m. and 9:00 p.m. it is a parade of families walking all dressed in their Sunday best out to see people and to be seen of course! Families with babies, Older couples arm in arm, Families with older children all arm in arm! It is quite a sight to see.
Now about that drink we had on the "calle Ancha". There were several older women who had in front of them a golden drink with a slice of orange and a cherry in it, in a fluted glass. It looked interesting so I suggest to Arlette that she order that for us. Those of you who know Arlette, know that she likes an "apéritif" before supper of an alcoholic nature. The "drink" turned out to be apple juice! It is the last time she will take my suggestion I think.
Though I have found the Spanish countryside less than inspirational, I have to admit that I very much enjoy their cities. Today we are in Astroga and again, there is a large section that is pedestrian and as we sat and watched, even on a week day, families were out strolling and enjoying the warm weather that has finally arrived!
Michèle
samedi 14 juin 2008
Le plaisir se poursuit- nouveau reportage
Bonjour chers fidèles lecteurs et lectrices,
Aujourd'hui je vais vous raconter de petits faits qui se sont produits sur notre route au cours des derniers jours et qui, s'ils ne vous font pas rire, nous ont parfois faits plus que rire (ceux qui me connaissent bien savent ce que je veux dire).
Tout d'abord, Ernest, francais typique a qui Michèle racontait les petites aventures qui sont arrivées a Jean-Claude et ses 2 copains avec qui il fait un voyage de vélo en France, lui dit très sérieusement "Ca se présente mal" comme début de voyage. Fallait lui voir le visage !!!. On était assis sur un banc au bord de la rivière El Rio Arlanzón à Burgos, là où il nous a annoncé qu'il rentrait chez lui: son expérience de l'Alberge où fallait utiliser le sceau d'eau pour chasser les toilettes l'avait complètement découragé du trajet espagnol.
Puis il y a la traduction de certains menus! Gambas plancha traduit par "Praws iron /crevettes roses repassés".
Morcilla devient "Blackpudding- Biceps" et Revuelto de la casa devient "Shaken of the house- Retournés de la maison".
Il y a Jacky qui m'a dit très sérieusement que je pourrais marcher jusqu'a Edmonton, "Maintenant que tu marches bien!!". Je dois dire que lui et Jean-Claude rient encore en pensant à mon expérience comme "tourneuse de page".
Et ma Michèle qui me dit en marchant un matin "Tu sais, c'est très égoiste ce que l'on fait. On ne fait rien pour les autres pendant tout ce temps". J'ai pas pu m'empêcher de lui répondre " En tout cas , on les dérange pas!!!" C'est aussi une facon de faire quelque chose pour vous autres, non? Profitez-en car ca achève, les amis!
Je vous embrasse de Ledigos (mon village gaspésien Caplan, c'est une capitale à côté de ca..)
Arlette
Aujourd'hui je vais vous raconter de petits faits qui se sont produits sur notre route au cours des derniers jours et qui, s'ils ne vous font pas rire, nous ont parfois faits plus que rire (ceux qui me connaissent bien savent ce que je veux dire).
Tout d'abord, Ernest, francais typique a qui Michèle racontait les petites aventures qui sont arrivées a Jean-Claude et ses 2 copains avec qui il fait un voyage de vélo en France, lui dit très sérieusement "Ca se présente mal" comme début de voyage. Fallait lui voir le visage !!!. On était assis sur un banc au bord de la rivière El Rio Arlanzón à Burgos, là où il nous a annoncé qu'il rentrait chez lui: son expérience de l'Alberge où fallait utiliser le sceau d'eau pour chasser les toilettes l'avait complètement découragé du trajet espagnol.
Puis il y a la traduction de certains menus! Gambas plancha traduit par "Praws iron /crevettes roses repassés".
Morcilla devient "Blackpudding- Biceps" et Revuelto de la casa devient "Shaken of the house- Retournés de la maison".
Il y a Jacky qui m'a dit très sérieusement que je pourrais marcher jusqu'a Edmonton, "Maintenant que tu marches bien!!". Je dois dire que lui et Jean-Claude rient encore en pensant à mon expérience comme "tourneuse de page".
Et ma Michèle qui me dit en marchant un matin "Tu sais, c'est très égoiste ce que l'on fait. On ne fait rien pour les autres pendant tout ce temps". J'ai pas pu m'empêcher de lui répondre " En tout cas , on les dérange pas!!!" C'est aussi une facon de faire quelque chose pour vous autres, non? Profitez-en car ca achève, les amis!
Ledigos |
Je vous embrasse de Ledigos (mon village gaspésien Caplan, c'est une capitale à côté de ca..)
Arlette
vendredi 13 juin 2008
Sunny Spain finally!
We have had two wonderful sunny days in Spain in a region called Palencia. Yesterday we left our gîte early, 7 a.m. before the sun had come up above the mountains in the east. We were climbing up to the Meseta de Mosteleras and as we climbed the sun came up behind us, it was wonderful to feel the heat on our backs as we went up. A meseta is a plateau on a mountain or hill. This one is narrow and it took us 40 minutes to climb to the top and 30 minutes to walk across and back down. This is also an agricultural area, lots of large fields of hay, wheat and barley; of course poppies everywhere. However, there is more life in the villages and in the fields. We saw many farmers on tractors that waved to us along the way.
A nice cool breeze kept the day good for walking and the sun lifted our spirits. We walked the last 5 km of our destination along the Canal de Castilla. It is an irrigation canal with no recreation boats on it. As is the case around water, there were lots of birds singing, frogs croaking and there were water lilies. It was a good way to finish our day arriving in Fromista after walking 25 km. A good day overall!
Today with the sun shining again, we walked the path along a road, a little less interesting than yesterday, but the sun does wonders to the enjoyment of our day. We are in Carrión de los Condes tonight at the Monastère Nuestra Señora de Belén. These places are little jewels along the way, clean, real sheets (no sleeping bag required) and supper and breakfast included all for 23 euros!
No pictures today, can't use my USB gizmo on this computer.
Michèle
Le Meseta en descendant |
A nice cool breeze kept the day good for walking and the sun lifted our spirits. We walked the last 5 km of our destination along the Canal de Castilla. It is an irrigation canal with no recreation boats on it. As is the case around water, there were lots of birds singing, frogs croaking and there were water lilies. It was a good way to finish our day arriving in Fromista after walking 25 km. A good day overall!
Today with the sun shining again, we walked the path along a road, a little less interesting than yesterday, but the sun does wonders to the enjoyment of our day. We are in Carrión de los Condes tonight at the Monastère Nuestra Señora de Belén. These places are little jewels along the way, clean, real sheets (no sleeping bag required) and supper and breakfast included all for 23 euros!
No pictures today, can't use my USB gizmo on this computer.
Michèle
mercredi 11 juin 2008
Burgos: A city for pedestrians
We had some time yesterday and this morning to visit Burgos. It is very much a city for pedestrians with large sidewalks, many malls without vehicules and broad walkways along the river lined with trees. Last evening when we went out between 7 and 8 p.m. there were people walking with children, couples walking arm in arm, all wearing warm clothing. We went into a Tapas bar at about 8 p.m. and before we knew it, it was filled with people coming in for a drink and some tapas before going home for supper.
I went out this morning at about 7 a.m. to find breakfast. The only people around were pilgrimages and city workers. There was no traffic and no people going to work! The Spanish finish their day late with supper around 9 p.m. and start later than we do with morning rush hour just starting at 8 a.m.
I expect that most Spanish cities are designed in a similar fashion. Family and outings before supper seem to be an important part of their culture. There are some beautiful structures in this city. You can a few more pictures on Flickr.
Michèle
mardi 10 juin 2008
De BURGOS, Chronique sur Les temps qui changent ET un test pour vous
Les temps changent
Les pèlerins des temps anciens avaient certainement d'énormes problèmes sur le Chemin de Santiago: longues routes dans des contrées sauvages, brigands, vêtements peu adéquats (lisez "qui sèchent pas), certainement pas de bottes qui absorbent les chocs comme nous, température peu clémente (quoique avec le froid et la pluie que nous avons depuis deux semaines, je dors avec presque tous mes vêtements sur le dos dans mon sac de couchage...) et j'en passe. En fait, je ne parle surtout pas de leurs problèmes de pieds car je ne veux pas y penser mais je sympathise.
Chose certaine, ils n'ont pas eu à faire face, comme nous, à une grève des camions due à la hausse du coût de l'essence, grève qui a un impact direct sur des pélerins comme moi. Ainsi, je ne peux plus faire porter mon sac a dos pourun certain temps, ce à quoi j'ai dû me résoudre afin de pouvoir continuer jusqu'à Santiago. Mais on va trouver une solution- on en a vu d'autres, nous retraitées de l'Université d'Ottawa (on a pas toujours eu un SIS pour faire le contingentement vous savez...!)
Imaginez qu'hier soir, on a couché sur des matelas, par terre, dans une vieille maison espagnole que je classerais monument historique (ou ruine selon l'humeur de l'archiviste) sans aucune hésitation. L'Alberge que j'avais réservée de peine et de misère avec mon pauvre espagnol, était fermée à cause d'un problème technique- on a pas su lequel... Tout était minimal, du lit à la toilette en passant par le souper! Et que dire de la cuisine. On faisait sécher nos vêtements au dessus du poêle où mijottait la soupe.. les photos parlent d'elles-mêmes, vous verrez sur "flicker"
Le test pour vous:
Afin de vérifier si vous lisez bien mes chroniques, j'ai pensé vous "tester".
Ainsi, celles et ceux qui me liront devront me poser la question suivante à mon retour et je leur raconterai l'histoire qui a presque fait mourir de rire Michèle un matin au réveil.
"Arlette, peux-tu nous raconter ton expérience comme tourneuse de page pour la pianiste des Jeunesses Musicales?" Vous allez vous rouler par terre, je vous le garanti!
Je saurai donc ainsi qui ne me LIS PAS!!!
ps 1:
La fondue au chocolat continue, elle était plus épaisse ce matin mais est de moins belle couleur et les fraises étaient remplacées par de nombreux cailloux qui collaient aux bottes pour les allourdir de plusieurs grammes - référence à une chronique précédente...
ps 2:
Je recommande le Camino à celles et ceux qui veulent perdre du poids. 4 kg en 6 semaines! Heureusement qu'on a des ceintures qui tiennent le coup. Ayez quand même une autre bonne raison sinon, Weightwachers fera l'affaire.
xox
A la prochaine chronique chers amis/amies et bonne semaine
Arlette
Les pèlerins des temps anciens avaient certainement d'énormes problèmes sur le Chemin de Santiago: longues routes dans des contrées sauvages, brigands, vêtements peu adéquats (lisez "qui sèchent pas), certainement pas de bottes qui absorbent les chocs comme nous, température peu clémente (quoique avec le froid et la pluie que nous avons depuis deux semaines, je dors avec presque tous mes vêtements sur le dos dans mon sac de couchage...) et j'en passe. En fait, je ne parle surtout pas de leurs problèmes de pieds car je ne veux pas y penser mais je sympathise.
Michèle avec Maité et Michel |
Lunch au froid à l'abri de la pluie |
Chose certaine, ils n'ont pas eu à faire face, comme nous, à une grève des camions due à la hausse du coût de l'essence, grève qui a un impact direct sur des pélerins comme moi. Ainsi, je ne peux plus faire porter mon sac a dos pourun certain temps, ce à quoi j'ai dû me résoudre afin de pouvoir continuer jusqu'à Santiago. Mais on va trouver une solution- on en a vu d'autres, nous retraitées de l'Université d'Ottawa (on a pas toujours eu un SIS pour faire le contingentement vous savez...!)
Imaginez qu'hier soir, on a couché sur des matelas, par terre, dans une vieille maison espagnole que je classerais monument historique (ou ruine selon l'humeur de l'archiviste) sans aucune hésitation. L'Alberge que j'avais réservée de peine et de misère avec mon pauvre espagnol, était fermée à cause d'un problème technique- on a pas su lequel... Tout était minimal, du lit à la toilette en passant par le souper! Et que dire de la cuisine. On faisait sécher nos vêtements au dessus du poêle où mijottait la soupe.. les photos parlent d'elles-mêmes, vous verrez sur "flicker"
Agès |
Le test pour vous:
Afin de vérifier si vous lisez bien mes chroniques, j'ai pensé vous "tester".
Ainsi, celles et ceux qui me liront devront me poser la question suivante à mon retour et je leur raconterai l'histoire qui a presque fait mourir de rire Michèle un matin au réveil.
"Arlette, peux-tu nous raconter ton expérience comme tourneuse de page pour la pianiste des Jeunesses Musicales?" Vous allez vous rouler par terre, je vous le garanti!
Je saurai donc ainsi qui ne me LIS PAS!!!
ps 1:
La fondue au chocolat continue, elle était plus épaisse ce matin mais est de moins belle couleur et les fraises étaient remplacées par de nombreux cailloux qui collaient aux bottes pour les allourdir de plusieurs grammes - référence à une chronique précédente...
ps 2:
Je recommande le Camino à celles et ceux qui veulent perdre du poids. 4 kg en 6 semaines! Heureusement qu'on a des ceintures qui tiennent le coup. Ayez quand même une autre bonne raison sinon, Weightwachers fera l'affaire.
xox
A la prochaine chronique chers amis/amies et bonne semaine
Arlette
The many regions of Spain
We have been in Spain 12 days now and I continue to be surprised how different the Camino is from France. In France the trail is not only the way to Santiago, it is also a hiking trail used by many for one or two day hikes or country walks. It has multiple functions. In Spain, it is really the path to Santiago. With the exception of the trails through the forests on the way down the Pyrennées, it is not a hiking trail. So it goes through kilometre after kilometre of fields and along highways and through several large towns and cities; Pamplona, Najéra, Burgos, Léon, Pontfredda. It has one purpose as the way to Santiago.
A few days ago we went through a region calle La Rioja. It is an agricultural region with fields of vineyards, barley, oats, wheat, potatoes, peas and beets. It is large production farming. We walked through a large valley almost three days, with large mountain chains on each side far away. It was impressive. However, it can get a bit tiresome since the scenery is almost always the same!
We then changed to a region called Castilla. We climbed a small mountain up a wonderful hiking trail. Unfortunately the fog prevented us from seeing the wonderful panorama that was described on a panel. Weather is still an issue here. Where is sunny Spain!?
Today we are in Burgos. It is a city of almost 170,000 people. We visited the cathedral this afternoon. I have never seen so much gold leaf, silver and statues! There are some pictures on Flickr that Arlette took. I think my mouth stayed open all the way through my visit!
Michèle
A few days ago we went through a region calle La Rioja. It is an agricultural region with fields of vineyards, barley, oats, wheat, potatoes, peas and beets. It is large production farming. We walked through a large valley almost three days, with large mountain chains on each side far away. It was impressive. However, it can get a bit tiresome since the scenery is almost always the same!
We then changed to a region called Castilla. We climbed a small mountain up a wonderful hiking trail. Unfortunately the fog prevented us from seeing the wonderful panorama that was described on a panel. Weather is still an issue here. Where is sunny Spain!?
Today we are in Burgos. It is a city of almost 170,000 people. We visited the cathedral this afternoon. I have never seen so much gold leaf, silver and statues! There are some pictures on Flickr that Arlette took. I think my mouth stayed open all the way through my visit!
Michèle
lundi 9 juin 2008
Bronzage
Avez-vous remarqué mes genoux sur les photos?
Alors, comme je porte des élastiques sur les deux genoux et qu'ils ont des trous - plus la limite des bas et des bottes, vous imaginez l'allure que je vais avoir au retour????
Me reste-t- il des jupes longues? sinon, je vais en emprunter!!!
Il pleut encore aujourd'hui; ainsi on ménage la crème solaire( y a un bon coté a toute chose..) !!
xox
Arlette
Alors, comme je porte des élastiques sur les deux genoux et qu'ils ont des trous - plus la limite des bas et des bottes, vous imaginez l'allure que je vais avoir au retour????
Me reste-t- il des jupes longues? sinon, je vais en emprunter!!!
Il pleut encore aujourd'hui; ainsi on ménage la crème solaire( y a un bon coté a toute chose..) !!
xox
Arlette
Une rencontre marquante
Hier soir, nous avons fait, Michèle et moi, une rencontre vraiment touchante.
Nous avons soupé avec un couple francais, rencontré depuis Orisson et que nous revoyons sur la route de temps à autre. Ils ont fait la partie francaise du Camino l'an dernier et font une partie du Chemin espagnol cette année. Un chemin spécial pour eux: projet de retraite oui, mais aussi circonstances particulières.
Lui souffre d'une maladie très sérieuse malgré son jeune âge (63 ans) et elle l'accompagne de façon extraordinaire: en fait, je disais a Michèle ce matin que ce que j'ai vu hier soir, c'est une personne qui devient deux personnes, elle et son mari. C'est toute une responsabilité qu'elle a mais c'est surtout un acte d'amour et de don de soi remarquables. Ils vont rester dans notre mémoire et dans notre coeur très longtemps.
..............................
Bonne semaine à vous. Nous nous dirigeons lentement mais surement vers Santiago. Date d'arrivée le 30 juin car nous avons notre vol pour Montréal le 3 juillet.
Pouvez-vous croire que je me fais des listes même ici!! Je ne changerai donc pas, rassurez-vous!
xox
Arlette
Nous avons soupé avec un couple francais, rencontré depuis Orisson et que nous revoyons sur la route de temps à autre. Ils ont fait la partie francaise du Camino l'an dernier et font une partie du Chemin espagnol cette année. Un chemin spécial pour eux: projet de retraite oui, mais aussi circonstances particulières.
Lui souffre d'une maladie très sérieuse malgré son jeune âge (63 ans) et elle l'accompagne de façon extraordinaire: en fait, je disais a Michèle ce matin que ce que j'ai vu hier soir, c'est une personne qui devient deux personnes, elle et son mari. C'est toute une responsabilité qu'elle a mais c'est surtout un acte d'amour et de don de soi remarquables. Ils vont rester dans notre mémoire et dans notre coeur très longtemps.
..............................
Bonne semaine à vous. Nous nous dirigeons lentement mais surement vers Santiago. Date d'arrivée le 30 juin car nous avons notre vol pour Montréal le 3 juillet.
Pouvez-vous croire que je me fais des listes même ici!! Je ne changerai donc pas, rassurez-vous!
xox
Arlette
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Qui suis-je
- Compostelle 2008
- Nous voilà deux femmes à la retraite prête à passer à la prochaine étape de notre vie. Ce pèlerinage nous donne l'opportunité de vivre des changements dans nos vie.