samedi 6 décembre 2008

Des jours de rêves en France



Malgré notre court moment en France, notre séjour en fut un de rêve!!

Je sais maintenant que le miracle de notre Chemin a été et continue d'être les rencontres faites au cours de ces 70 jours de marche.

Grâce à ces gens merveilleux, nous sommes énergisées, comblées. Celles et ceux que nous avons eu la chance de revoir la semaine dernière en France ont tout simplement été merveilleux avec nous. Quel bonheur.

Quel bonheur de revoir
- Marie-Jo et Edmond dans leur "chez-eux" comme ont dit;- on peut maintenant les imaginer lorsqu'ils nous envoient un courriel-
- les sourires et la chaleur des amis lyonnais malgré notre retard (regarder l'air de Michel pris en photo avec moi -allez voir les photos de Michèle )
- les yeux souriants et le petit air coquin de Jean-Paul et la charmante Inès,
- la chaleur et la sagesse de Maithé et le sourire de Michel, (merci pour la promenade sur Les Champs Élysées)
- les rires de Paul (mon scout préféré) et de Geneviève, qui sentent si bon la mer,
- les mots si drôles de Guy et la douceur de Julia,
- l'adorable Thérèse qui est le point de départ de notre visite au Café Livres
- Marie-Thérèse qui a fait tout un bout elle aussi pour venir au souper
- Liliane et Robert qui nous ont fait découvrir si généreusement des coins superbes de Paris et rencontrer un autre couple de pélerins, Colette et André....

Je sais que je vais retourner les voir et j'espère que nous aurons la chance d'en recevoir quelques uns chez-nous (je sais, Jean-Paul, pas au temps des moustiques ni du froid).

Nous avons pensé très fort à celles et ceux qui n'ont pu être là. Mais être en France nous rapprochait quand même un peu de Jean-Claude, Jacky, Luc, Francis, etc..

A la prochaine tout le monde

ps. Je suis en retard dans la mise à jour de mon propre blogue, mais ça va venir, ne vous découragez pas.

La vie est belle!!! Youppi!!!!
Je vous embrasse

Arlette

vendredi 5 décembre 2008

À Paris en novembre!


Nous nous sommes rendues en France la semaine dernière, du 25 au 30 novembre pour revoir nos amis-pèlerins connus sur le Chemin. Nous avons eu une semaine extraordinaire, à Beauvallon avec Marie-Jo et Edmond, à une courte rencontre à Lyon avec nos "six français", vendredi après-midi à visiter les Passages de Paris avec Robert & Lilianne,
 soir à la rencontre de pèlerins au Café Livre à Paris, samedi sur les Champs Elysées avec Maïté, Michel, Jean-Paul et Inès 

 samedi soir avec Guy et Julia.

Nous avons retrouvé l'esprit du Chemin avec tous nos amis-pèlerins. Merci à vous tous!

Michèle xxxx


vendredi 25 juillet 2008

La fin d'une aventure extraordinaire!

Le temps passe très vite et plus de trois semaines se sont écoulées depuis la fin de notre pèlerinage! Nous y avons pensé pendant cinq ans, l'hiver dernier a été dédié à se préparer et "bingo" c'est fini!! C'est presque comme si nous avions rêvé ce périple. Mais les souvenirs sont encore frais dans notre mémoire et les gens qui nous demandent des questions se rendent vite compte que ce voyage a été très spécial pour moi et Arlette.

Vous vous êtes sûrement aperçus par les photos et les reportages de ce blogue qu'Arlette et moi avons été des compagnes de voyage idéales. Elle m'a aidé en Espagne puisqu'elle avait sa connaissance de la langue; je n'aurais pas eu la confiance de continuer sans elle. J'ai pu lui aider en portant plus de bagages, ce qui lui a permis de pouvoir continuer de marcher. Nous sommes revenus du voyage amies et confidentes pour la vie.

Merci à tous les gens qui nous ont suivi sur ce blogue, qui ont été des lectrices et lecteurs loyaux. Les commentaires et courriels que nous avons reçus étaient très appréciés.

Merci à ceux et celles qui ont contribué aux Sociétés Parkinson d'Ottawa et du Québec. Il y'a dorénavant plus de gens qui sont informés à propos de cette terrible maladie.

Michèle

jeudi 24 juillet 2008

Le retour à la vie normale

Et la grande question: est-elle si normale que je le crois?????

Je suis très contente d'être de retour et d'avoir retrouvé mon chez-moi, mes ami(e)s et bientôt ma famille.

Mais il me manque quand même les gens extraordinaires rencontrés au hasard des jours, des sentiers et des gîtes, les grands espaces, les paysages à couper le souffle, la présence quotidienne de Michèle et le beau silence de la marche.

Je suis certaine que je vais repartir faire le même genre de "marche". Je vais d'abord régler mes problèmes de pieds et identifier le "où" et le comment, car je ferai transporter le gros de mon bagage afin de diminuer le poids à porter; mais je veux retrouver cette sensation spéciale qui est de voyager à pied. On voit tellement plus le détails qui nous entourent. Patience Arlette,ça va venir.

En attendant, je vous embrasse toutes et tous et je vous remercie de votre présence morale et virtuelle tout au long de notre longue marche.

Je vais continuer mon blogue personnel; vous pourrez donc me suivre à l'adresse suivante

http://pelerine.blogspot.com/

Arlette

jeudi 10 juillet 2008

Notre Compostela


Bonjour,

Oui, nous sommes encore là. L'effet du décalage horaire est terminé, mais le retour se fait "progressivement".

Voici donc ce fameux document, la Compostela, que nous avons reçu comme pélerines puisque nous avons prouvé, par notre Crédentiale, que nous avions bien marché au moins les 100 derniers kilomètres du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. On en a fait 1500!!!

Notre document est en latin et grâce à Yvan Lepage, un ami qui nous a quitté pendant mon absence, j'ai pu aussi avoir mon nom en latin "Arlettam". Heureusement qu'Yvan nous les avait traduit avant notre départ, car dans leur grand livre de noms en latin, Michèle y était mais Arlette n'existait pas!

Merci Yvan. Nous te dédions notre Compostela toute rédigée en latin!

Je ne suis pas sure que les athlètes ont un plus beau sourire que nous ou sont plus fiers que nous quand ils recoivent une médaille lors d'une grande compétition, n'êtes-vous pas d'accord? On va l'encadrer.

Une amie m'a demandé si je pouvais résumer ce Chemin en une phrase. Voici une première ébauche:

"Des rencontres extraordinaires, des paysages à couper le souffle, un dépassement personnel à plusieurs niveaux, une amitiée solidifiée et le merveilleux silence de la marche qui peut t'amener si loin en toi, à la fois dans tes souvenirs et dans ton avenir".

Bonne fin de semaine. On vous parle du retour "à la réalité" dans quelques jours.

Arlette


mardi 1 juillet 2008

Santiago de Compostela




As all Spanish cities, this is a city for pedestrians. There is a large historical centre where the Cathedral, museums and cloisters are situated and lots of pedestrian walkways.

It is interesting to sit and watch the pilgrims arrive on the Prazza de cathédrale, mixed in with local people going about their business and tourists. When we arrived on Sunday, it seemed to me that there were only pilgrims around. I did not notice other people. It was an all important moment for us!

Even after having walked and climbed and descended paths, roads and sometimes what seemed like river beds along the way, being in a city with hills and steps everywhere is exhausting! This morning I went to the local market. There is the usual indoor stalls for meat, fish and dairy products and like all European markets, the chickens come plucked but with their heads and claws. There were farmers' stalls, many selling hot peppers. There was a whole stall of salted cod and other fish and of course all the seafood you can imagine including octopus which you will find on almost all menus. Arlette ordered it one evening. It arrived complete in her plate as if it were alive! She claims it was delicious. She hasn't ordered any since.



Tomorrow we fly to Paris and Thursday we fly back home. This has been an extraordinary experience but I can't wait to be back home!


Michèle

Des statistiques pour vous

Avant de parler statistiques, je voudrais vous dire que je n'ai pas encore réalisé, après presque 3 jours, que c'est fait: On a fait le Chemin de Saint Jacques de Compostelle! Je ne sais toujours pas si on étaient innocentes ou simplement inconcientes du défi lorsqu'on est parties.

Comme a si bien dit Gaston lorsqu'il m'a un jour décrite: je suis un peu comme un poisson à qui on demande si l'eau est froide et qui répond, " quelle eau?". Ca doit aussi s'appeler "adaptation-innocence".

Je vous dirai donc plus tard ce que je ressens après ce long trajet et cette unique expérience; unique car je n'en ai jamais eu une autre comme ça et parce qu'elle va rester unique- je ne refais pas mon sac à dos la semaine prochaine...

Je vous parlerai aussi du plaisir qu'on a eu à retrouver, à Santiago et devant la cathédrale, des gens avec qui on avait progressé.

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Bon mes statistiques maintenant. Jason, vérifie bien mes chiffres car j'ai une gang de chums qui vont le faire!

1. J'ai perdu environ 4 kg soit 4,000gr. Sur 1350 Km, ça fait 3.7 gr le Km sur 72 jours... On appelle pas ça un régime rapide!

2. Le Camino, à partir du Puy en Velay est supposément de 1511 km. Alors, même avec les 160 km que j'ai sautés en tout et partout, on a quand même fait les 1500 km avec tous les détours pour voir des églises, pour trouver les gîtes, restos et épiceries.

3. Le nombre de pas maintenant, vous savez le nombre de fois que tu mets un pied devant l'autre... Mes pas sur le Camino devaient être d'environ 60 cm au max chacun, i.e. 1660 pas par Km.
Pour fin de calcul, disons que j'ai marché 1375 km (je sais, c'est différent des chiffres d'en haut mais ça ne me tente pas de recommencer mes calculs.. ;-)), ça fait 2.25 millions de pas. C'est là que je ne suis pas certaine qu'on avait bien évalué le projet...

4. L'encensoir, le fameux Botafumeiro! bien on l'a vu en action ce matin et on a des vidéos. A l'époque il servait à atténuer les odeurs des pèlerins qui arrivaient à la cathédrale après ce long périple; aujourd'hui le prêtre a dit qu'il servait a apporter les prières des pèlerins vers Dieu.

De toute façon, il mesure 1.5 m et pèse 53 kg. Au moment où sa vitesse est au maximum, il "vole" a 68km/h avec un angle de 82e de la verticale. Ca prend 8 hommes pour le lever, le faire partir et le maintenir! Impressionnant!!!!

On était sous son passage, car on avait évalué hier où était la meilleure place pour s'assoir. Bien, croyez le ou non, Michèle s'est baissé la tête, au cas où!!! j'ai malheureusement pas filmé ce bout là... hihi
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Je vous embrasse. Notre vol pour Paris est demain pm puis vers Montréal, jeudi. Ce soir nous mangeons avec les cousins de Gilbert et Noella.

xox
Arlette



lundi 30 juin 2008

Finalement, nous voilà à Santiago!-We have arrived in Santiago!




Enfin...

Après 72 jours, depuis le 19 avril 2008 nous sommes finalement arrivées à Santiago de Compostelle! Les émotions débordent et les larmes ont coulées. Nous sommes très heureuses d'être ici et d'avoir accompli ce rêve que nous avions toutes les deux. Merci à tous et toutes qui nous ont suivi et appuyé!



After 72 days, since April 19, 2008 we finally arrived in Santiago de Compostelle! I will admit that tears flowed and our emotions poured out. We are very happy to have accomplished this dream we had. Thank you to all who followed us and supported us!

Arlette & Michèle

samedi 28 juin 2008

Les hommes sur le Chemin

Non, mais vous ne pensiez quand même pas que j'allais oublier ce sujet de reportage. Vous me connaissez...

Hé bien, il y a tout d'abord eu ceux des dortoirs dans les albergues; pas tous beaux et délicats comme Edmond (je sais encore Edmond mais Marie-Jo le sait), mais on s'y fait et on ne fait que regarder de toute façon.
Edmond

Il y en a quand même un petit nombre qui sont en forme, sveltes, bronzés, beaux sourires et qui ont les fesses et les mollets fermes (en tout cas, c'est ce qu'on croit). Et il y a les cyclistes; d'eux on ne voit que l'arrière train quand ils nous dépassent mais quand même, ça vaut le coup d'oeil.

Et puis il y a les charmants, pour ne pas dire adorables, et qui ont beaucoup de "classe" comme Edmond (ben...), Jean-Claude, Jacki, Albert (il doit avoir du sang royal), Luc, Guy, Hans (qui nous a fait tellement rire), Claude, Paul et l'allemand qu'on rencontrait en fin de journée, et donc le fils a étudié a MacMaster; je l'appelais "notre allemand" quand j'en parlais à Michèle car on ne connaissait pas son nom et un jour je me suis trompé un jour en lui disant "ça fait quelques jours qu'on a pas vu mon amant"- sans commentaires, mais on a bien ri .
Jacky, Jean-Paul et Jean-Claude

Klaus?
Hans

Francis

Conclusion: je n'ai pas tourné de l'oeil en 10 semaines et faut quand même dire que, en général, les hommes chez-nous sont aussi, pardon, pardon, plus beaux et adorables que ceux d'ici. Mais je n'ai pas fait toute l'Espagne et il me faudra donc revenir. ;-)

Plus sérieusement: demain c'est le grand jour et ce sera le 72e jour depuis notre premier pas au Puy en Velay le 19 avril dernier. Que j'ai hate de voir cette cathédrale et de tenir en main ma Compostella. Et je ne manquerai certainement pas la messe lundi: je penserai à vous tous et toutes.
Puis je compte bien regarder cette ville sous toutes ses coutures.

A la prochaine
Arlette

jeudi 26 juin 2008

Pis, après Compostelle, Arlette?

Comme le décompte est commencé, Michèle et moi parlons beaucoup de "l'après Compostelle", surtout avec une bonne bouteille de Rijoa (surtout s'il est bon....).

Nous le vivons très différemment. Michèle semble appréhender un certain "manque" quand nous aurons fini de marcher.

Moi, vous me connaissez et ne serez donc pas surpris si je vous dis " Bon, on l'aura fait; maintenant on passe à autres choses, hein..." Car, en fait, on ne sert pas à grand chose depuis 10 semaines, vous êtes d'accord avec moi (ah oui, sauf ne pas trop déranger les gens qui nous entourent)?

10 semaines de réflexion, de marche, de voyage au quotidien, ca me suffit. Il me faut de l'action!!!

Je suis partie avec une série de questions et objectifs (hé oui, Lise, une vrai liste naturellement) et j'ai la plupart de mes réponses et atteint tous mes objectifs et même plus. Donc, ma chère Arlette, après Compostelle, tu poursuis ta belle vie heureuse et ce sera encore plus excitant puisqu'enrichie de toutes ces expériences.

Mais pas totalement inutiles ces semaines quand même; faut tout de même dire qu'on a un peu contribué aux économies francaise et espagnole en 10 semaines (hihi, j'en entends plusieurs crier au scandale- comment peut on faire un pélerinage et parler économie... bien , faut me connaître pour ne pas être surpris de ce que je peux mélanger comme idées et principes...), on s'est créé de nombreux souvenirs merveilleux (et quelques uns plus difficiles), on a certainement soudé, à la vie, à la mort, une amitié vieille de 25 ans, on a rencontré des gens extraordinaires qui m'auront marquée pour le reste de mes jours, et d'autre plus ordinaires (mais ils doivent penser la même chose de nous de toute facon..), on a vu des paysages à couper le souffle qu'on aurait pas pu voir en auto (quoique qu'en auto on aurait pas eu les pieds dans le caca de vaches et de moutons- mes belles bottes en garderont de bien lourds souvenirs), on s'est dépassées physiquement et psychologiquement et .. on a ri, mais grands dieux qu'on a ri ( je dois faire une faute ici... Jacqueline, à l'aide stp?).

On a aussi bu (sans commentaires, svp) du martini ("dos martini tinto y blanco mixte por favor"), des panachés, des boissons régionales et du vin naturellement (certains qui tachaient plus que d'autres- vous connaissez l'expression?) sans parler de quelques surprises culinaires en Espagne. Quand tu commandes quelque chose appellé "San jacobo" et que tu crois avoir des pétoncles pour ton souper, tu es plutôt surprise de recevoir une tranche de jambon avec fromage le tout en panure frite. Mais bon, c'est toujours mieux que rien quand tu as faim...

Je repars pour un petite sieste avant le souper. Notez que si Michèle écrit souvent sur le blogue, moi je fais plutôt la sieste en arrivant, condition à la poursuite du voyage le lendemain...

Nous serons donc à Santiago dimanche en fin après- midi et comptons profiter de nos deux jours pour bien visiter la Cathédrale et la ville.

Je vous prépare un reportage "statistiques" d'ici la fin du périple ou juste après le retour au pays.

En terminant, je ne sais pas si je vous l'ai dit dans un reportage précédent, mais nous avons perdu une personne qui m'était très chère, depuis mon départ. En effet, Yvan Lepage que j'aimais beaucoup, nous a quitté trop rapidement. Michèle et moi avons donc décidé de lui dédier notre Compostella. Nous mettrons une photo sur le blogue au retour.
Yvan Lepage

Je vous embrasse et à bientôt
xox de Palas de Rei

Arlette

Anecdotes and Observations on the Camino

I know I am the one who usually describes where we are, but I am having trouble finding more words to describe our trek and the scenery. So today I will put in writing, some of what I have observed over the last 10 weeks.

1. The pilgrimage to Santiago has existed for centuries and traditionnaly in earlier times, pilgrims left from home and not on designated trails such as we have done. Some people still take that tradition to heart. We met Verrena who locked the door to her home in Zurich on March 17th and started walking; Christine who left from her home in Genève. We also met a couple from Bern who started walking from their home. Francis left from Dijon and Jean-Paul left from Nantes. Many left from the Paris region for their pilgrimage towards Santiago. We also met Denis, from Montréal who got off the plane in Lyon and started walking. Tradition is strong everywhere.


2. Now here is one for women who are contemplating the way to Santiago. As a North American woman I chose sturdy sporty underwear to bring, bras that don't bind and underpants that wouldn't ride up in the back, all of course that dry quickly. French women, almost without exception, walk in their lacey pink, baby blue, yellow and white push-up bras with eyelet lace and underpants to match! So when you hang up your undies on the common clothesline outside, you feel a bit "unfeminine". I even saw thongs!

3. Older men on the Camino almost always let their beards grow. Sometimes when you haven't seen someone for a couple of weeks, you hardly recognize them! Younger men still shave.

4. Though we have met many couples walking together, it is surprising how many persons walking together are not couples in their regular life. We have followed 6 people who have walked together the same distance as us, all friends for a long time, none of them with their spouses. We have met brothers-in-law walking together, sisters with the husband of one, people who have met on the trek and have become friends, often of different nationalities.


5. Those sleeping in gîtes and Alberges almost all wear ear-plugs to protect them from those who snore. Often they are the worst culprits and though we may not want to admit it, everyone over 50 years old snores sometimes! And if you are a little bit overweight, you can bet you snore!

6. Footwear: I have seen every possible type of footwear on this trek. Many wear hiking boots as Arlette and I have and there are all sorts of them from high boot that cover the ankle to lower ones. Many wear regular sneakers, high tech ones and regular old sneakers. I have seen a man from Ireland in street shoes, says he has had no problems with his feet, only his teeth! Many wear sandals, some with heavy soles some with thin soles that must cause pain when we are walking on a trail full of pebbles. We have even seen one woman with crocs, those plastic shoes full of holes that everyone seems to be wearing! One thing is sure, whatever you wear, you are lucky if you don't get even one tiny blister!



Michèle

mardi 24 juin 2008

Galicia - the last region of our trek!




We have walked the last three days in the region called Galicia. It is an extremely pretty area, many small villages of stone houses and farms. We walked our last major climb on Sunday up to the village of O Cebreirro. It was a wonderful climb, in many ways harder than other major climbs we did (the Pyrennées and the climb to "la Croix de fer") and it had its own beauty. The beginning of the climb was in a forest and the path was of slate and pebbles. The second part was much more open, steeper and allowed us to see breath-taking vistas. It was quite extraordinary.

La Croix de Fer







The village of O Cebreirro is obviously a tourist attraction and it has been quite tastefully renovated. Pilgrims were not the only visitors. It was surprising how cool it was with a wonderful wind. Arlette and I had heard that there was a webcam in the village and when we found it, we did quite a dance in front of it. Both my parents and some of her family saw us in miniscule on the web! We had of course, made arrangements before to allow them to watch on the web. If you would like to see the image they saw, go to http://pelerine.blogspot.com/ .


The trek down the mountain was much easier than previous ones. We began the day in the sun and we could see the clouds and fog below us. As we walked we eventually reached the fog and finished in the clouds; a wierd feeling!

Our pilgrimage is almost at its end, 5 more days before we reach Santiago on Sunday June 29th. In many ways I will be sad to see the end but I can't wait to get back home with my husband, family and friends!
Michèle

dimanche 22 juin 2008

Pour un jeune homme bien spécial



Aujourd'hui, on a fait la montée la plus difficile en sol Espagnol: 700 mêtre sur 8 km. Le hasard faisant bien les choses, c'est aussi en ce dimanche que je marchais pour Sébastien B.

Sébastien, jeune ado et fils d'un ami et collègue, a eu une transplantation cardiaque lorsqu'il était bébé. Je vous laisse imaginer le courage de ce jeune homme depuis de nombreuses années et celui de sa famille.

Notre montée n'est rien à coté de ses batailles. Par contre, le panorama extraordinaire qui s'est offert à nous vers la fin de la montée et en arrivant à O Cébreirro est à l'image, j'en suis certaine, de l'avenir qui sera le sien. Je lui ai fait un petit vidéo de ce paysage de montagnes grandiose fleuri sur tous ses versants.

À bientôt Michel,

Arlette

La signalisation sur le chemin












Que se soit les coquilles St. Jacques de toutes sortes, le signe blanc/rouge en France ou le jaune en Espagne, qu'il soit sur une borne en béton, sur un arbre, sur le trottoir, sur un mur ou sur une affiche on se perd peu sur les 1,600 km du chemin à moins d'être très distraites ou bavardes ou ne pas les chercher. Comme a dit Edmond, si on ne voit rien sur un kilomètre mieux vaut retourner sur ses pas que continuer car on est sans doute sur le mauvais chemin. Autres signes vus, plus personnel, que les pèlerins prennent le temps de faire et qui sont plus symboliques: flêches en pierre, petites pierres déposées sur une roche, une borne ou au pied d'une croix, pierres qui forment un coeur ou un message (Tibet Libre), mots d'encouragement personnels comme ceux d'Edmond qui nous précédait avec Marie-Jo, petits messages d'amours (de qui? pour qui?) ou encore "Love is all there is", tout est là.

Ce qui ne devrait cependant pas vous guider puisqu'ils ne sont pas officiels:
1. les bouts de papiers, kleenex laissés derrières les arbres ou arbustes;
2. quelques détritus, pas toujours bio-dégradables qui aurait dû se retrouver dans une poubelle;
3. "les dépôts" des vaches ou des moutons;
4. les boubous noirs que les bas de Michèle laissent sur ses doigts de pieds ou dans le lavabo.

vendredi 20 juin 2008

Sunny, hot Spain!







Well with all the complaining we did about the rain and cold, we can hardly complain about the sun and heat! Today was our first very hot day. It has been sunny for several days but today the heat set in, 37 celsius so we were told.

Since the city of Astorga, the scenery has been much more varied and interesting. The villages are more pictoresque and there are vegetable gardens and flower gardens everywhere. It gives us better picture of spanish life it seems to me.

Yesterday we walked up a mountain to the "Croix de fer". It is a iron cross that was erected many years ago on top of the mountain (1,400 metres). Pilgrims leave mementos around the pole that holds the cross and on the pole itself, many pebbles with names and dates, pictures, clothing, country flags. Everyone clamours to have their picture taken next to the pole. I found it quite comical! The climb to the cross ( 6 km) was very pretty, not particularly difficult. There were mountain flowers everywhere in yellow, purple and white, tons of them and the scenery around as we climbed was superbe! The climb down also gave us wonderful vistas. It was however a very difficult climb, almost 15 km in a steep path full of crevices and large rocks, hard on the feet and ankles!





The end of our pilgrimage is coming fast. Arlette tells me we only have nine days left before we arrive in Santiago. I don't keep track as much as she does. We are living this trek very differently and that is fine.


Michèle

mercredi 18 juin 2008

Du quotidien bien spécial pour vous faire rire

Trois sujets pour mon reportage d'aujourd'hui: le petit lavage, le mystère du Chemin et la rétention!

Je commence par la rétention.
Je ne parle pas ici de ce à quoi vise toutes les universités, i.e. garder les étudiants qu'elle admet en mettant tout ce qu'il faut en place pour les aider mais bien celle de la vessie. Hé oui, les problèmes d'une journée peuvent inclure cette rétention là!
Michèle pourrait facilement passer pour un chameau dans un grand désert tandis que moi, j'ai l'impression d'être un petit chien qui fait partout en marquant son territoire constamment.
En France, on trouvait des espaces "discrets" mais en Espagne, dans cet environnement ouvert, vide et plat, faut le trouver le petit coin. Donc, quand vous voyez une pèlerine regarder derrière elle régulièrement, vous savez qu'elle s'assure d'avoir sinon un "petit" coin, au moins du temps avant que le prochain pélerin arrive. Et si vous voyez un sac à dos dans le milieu du chemin (et peut-être même autre chose), vous rallentissez le pas!

Parlons maintenant du "petit lavage à la main" (pas celui auquel plusieurs d'entre vous pensez suite à d'une des fameuses histoire de Gilbert) mais celui qui fait partie du rituel journalier. On arrive, on mange si ce n'est déjà fait, on prend une douche et on lave le linge qu'on a porté ce jour-là. Le même que vous avez porté hier naturellement!
Le luxe? mettre vos vêtements propres dit "de soirée", le même pantalon et la même blouse que vous avez sur le dos, chaque soir depuis 64 jours, car vous les aviez dans l'avion en venant en Europe le 17 avril et vous allez les porter en retournant le 3 juillet prochain!!!



Michèle a dit qu'elle ne porterait certainement plus sa blouse au retour. Je lui ai dit qu'une blouse c'est bon tant que les étiquettes sont bons. Hé bien elle n'a pas pris de chance, elle les a enlevés!

Ah j'oubliais, le lendemain matin vous remettez les vêtements que vous avez lavés (avez-vous le choix?).

J'avoue qu'une ou deux fois on les a reportés sans les laver car avec la pluie et l'humidité qu'il y avait, même un chat mouillé n'aurait pas séché. Faut quand même dire que certains pèlerins les font sécher sur leur sac à dos en marchant: ils ressemblent à des marchands de bobettes et TShirts ambulants.
Je termine avec une question existentielle! le mystère du Chemin!
Comment le peu de choses que nous avons à intégrer dans si peu d'espace (i.e. un sac pour les "vêtements de soirée", un sac pour les vêtements de nuit (faut le dire vite), un sac pour la toilette (limité), un sac de médicaments (la quantité diminue chaque jour) , un sac de couchage que nous utilisons peu ces jours-ci et une paire de sandalles à mettre dans UN seul petit sac à dos) peuvent nous prendre une heure le matin! On a même pas de maquillage! et le reste, on l'a sur le dos... Faut quand même compter quelques minutes pour les bandages et la prévention pour la rétention (bien oui, j'ai encore de la suite dans les idées), mais quand même.

On a du prendre le rythme "manaña" et la méthode "fouilli" du pays!!!

A la prochaine car il reste quand même 2 semaines pur de prochains reportages.

Je m'ennuie de vous tous et toutes
Arlette

mardi 17 juin 2008

Spanish countryside





O.K. I will admit it. We have found the spanish countryside a bit boring and tiresome. The last few days especially, have been fields of hay, barley, corn and wheat. I have tried to see what is beautiful or interesting in this countryside buy I have to admit that the last two days have been difficult. The terrain is certainly not hard. It is a dirt path fairly wide, no hills, no mud, no streams to jump. The last two days coming out of León have basically been next to a busy highway, straight with little interest. You can tell by this picture that I am desperately looking for something to photograph!

However, tomorrow we start to climb and I am very much looking forward to going over this chain of mountains that will bring us to the Galicia region of Spain.

Michèle

León - City for people











We arrived in León on Sunday June 14th partly by walking and partly by train. Since our plane tickets back are now fixed, we will be back in Canada July 3rd, we have to ensure that we will have made it to our destination by July 1.

León like many Spanish cities is a city for pedestrians and Sunday was the day to be there! We first visited the Cathedral that was like many Spanish churches quite beautiful. As much as the cathedral in Burgos was full of gold and silver, the León cathedral is all stained glass. it is unfortunate that we could not take interior pictures. It is quite beautiful, windows with stain glass in brilliant primary colours all around!

We also had a drink on the "calle Ancha" which is the main drag so to speak in the pedestrian area. On Sunday evening between 6:30 p.m. and 9:00 p.m. it is a parade of families walking all dressed in their Sunday best out to see people and to be seen of course! Families with babies, Older couples arm in arm, Families with older children all arm in arm! It is quite a sight to see.
Now about that drink we had on the "calle Ancha". There were several older women who had in front of them a golden drink with a slice of orange and a cherry in it, in a fluted glass. It looked interesting so I suggest to Arlette that she order that for us. Those of you who know Arlette, know that she likes an "apéritif" before supper of an alcoholic nature. The "drink" turned out to be apple juice! It is the last time she will take my suggestion I think.

Though I have found the Spanish countryside less than inspirational, I have to admit that I very much enjoy their cities. Today we are in Astroga and again, there is a large section that is pedestrian and as we sat and watched, even on a week day, families were out strolling and enjoying the warm weather that has finally arrived!


Michèle


samedi 14 juin 2008

Le plaisir se poursuit- nouveau reportage

Bonjour chers fidèles lecteurs et lectrices,

Aujourd'hui je vais vous raconter de petits faits qui se sont produits sur notre route au cours des derniers jours et qui, s'ils ne vous font pas rire, nous ont parfois faits plus que rire (ceux qui me connaissent bien savent ce que je veux dire).

Tout d'abord, Ernest, francais typique a qui Michèle racontait les petites aventures qui sont arrivées a Jean-Claude et ses 2 copains avec qui il fait un voyage de vélo en France, lui dit très sérieusement "Ca se présente mal" comme début de voyage. Fallait lui voir le visage !!!. On était assis sur un banc au bord de la rivière El Rio Arlanzón à Burgos, là où il nous a annoncé qu'il rentrait chez lui: son expérience de l'Alberge où fallait utiliser le sceau d'eau pour chasser les toilettes l'avait complètement découragé du trajet espagnol.

Puis il y a la traduction de certains menus! Gambas plancha traduit par "Praws iron /crevettes roses repassés".
Morcilla devient "Blackpudding- Biceps" et Revuelto de la casa devient "Shaken of the house- Retournés de la maison".

Il y a Jacky qui m'a dit très sérieusement que je pourrais marcher jusqu'a Edmonton, "Maintenant que tu marches bien!!". Je dois dire que lui et Jean-Claude rient encore en pensant à mon expérience comme "tourneuse de page".

Et ma Michèle qui me dit en marchant un matin "Tu sais, c'est très égoiste ce que l'on fait. On ne fait rien pour les autres pendant tout ce temps". J'ai pas pu m'empêcher de lui répondre " En tout cas , on les dérange pas!!!" C'est aussi une facon de faire quelque chose pour vous autres, non? Profitez-en car ca achève, les amis!

Ledigos

Je vous embrasse de Ledigos (mon village gaspésien Caplan, c'est une capitale à côté de ca..)

Arlette

vendredi 13 juin 2008

Sunny Spain finally!

We have had two wonderful sunny days in Spain in a region called Palencia. Yesterday we left our gîte early, 7 a.m. before the sun had come up above the mountains in the east. We were climbing up to the Meseta de Mosteleras and as we climbed the sun came up behind us, it was wonderful to feel the heat on our backs as we went up. A meseta is a plateau on a mountain or hill. This one is narrow and it took us 40 minutes to climb to the top and 30 minutes to walk across and back down. This is also an agricultural area, lots of large fields of hay, wheat and barley; of course poppies everywhere. However, there is more life in the villages and in the fields. We saw many farmers on tractors that waved to us along the way.


Le Meseta en descendant

A nice cool breeze kept the day good for walking and the sun lifted our spirits. We walked the last 5 km of our destination along the Canal de Castilla. It is an irrigation canal with no recreation boats on it. As is the case around water, there were lots of birds singing, frogs croaking and there were water lilies. It was a good way to finish our day arriving in Fromista after walking 25 km. A good day overall!

Today with the sun shining again, we walked the path along a road, a little less interesting than yesterday, but the sun does wonders to the enjoyment of our day. We are in Carrión de los Condes tonight at the Monastère Nuestra Señora de Belén. These places are little jewels along the way, clean, real sheets (no sleeping bag required) and supper and breakfast included all for 23 euros!

No pictures today, can't use my USB gizmo on this computer.

Michèle

Qui suis-je

Ma photo
Nous voilà deux femmes à la retraite prête à passer à la prochaine étape de notre vie. Ce pèlerinage nous donne l'opportunité de vivre des changements dans nos vie.